Dans l’univers d’énergie vibratoire, tout ce qui existe, qu’il soit matériel ou immatériel, est caractérisé par une fréquence vibratoire, ce qui constitue une sorte d’ordre vibratoire universel ou unité divine.
J’évite le plus possible d’employer les mots Dieu ou divin, parce qu’ils sont connotés de mille manières, mais c’est parfois nécessaire.
Les religions ont personnalisé l’impersonnalisable en projetant l’ordre matériel sur l’au-delà : imaginant une sorte de monarque céleste ayant des partisans et des adversaires, qui récompenserait ses fidèles et frapperait ses ennemis.
Le divin ne peut avoir d’ennemis car il est toute chose.
La conception qui s’est le mieux approchée de la réalité universelle est la Sanatana Dharma ou Loi Eternelle, la tradition de l’Inde antique que Gandhi a réactualisée avec son concept de Satyagraha.
Satya signifie vérité, mais pas seulement au sens de contraire de l’erreur et du mensonge, mais aussi comme connaissance universelle. Laquelle n’est pas connaissance extérieure au sujet connaissant, mais en quelque sorte identique à lui.
Son contraire, l’asatya est tout à la fois le mensonge, l’erreur et l’ignorance.
Agraha signifie attachement, obstination ou saisir avec force, ainsi Satyagraha est l’exigence absolue de la vérité ou connaissance universelle.
Le schéma suivant figure, en haut, l’intensité vibratoire liée à la puissance et à la satya, tandis que les plus faibles intensités vibratoires sont figurées en bas avec l’asatya.
On pourrait résumer ce schéma en une formule :
« Puissance du vrai et faiblesse du faux. »
La conséquence est qu’il est impossible à l’erreur, au mensonge ou à toute pensée négative d’accéder aux niveaux supérieurs.
Jeanne Guesné (1910-2010) qui fut infirmière et expérienceuse d’états de conscience supérieurs, rapporte qu’en état de décorporation dans les sphères de haut niveau spirituel, il est impossible d’émettre des pensées négatives :
« J’en fis souvent l’expérience à mes dépends : une pensée négative, une émotion négative ne peuvent subsister dans les régions lumineuses de l’espace.
Brutalement, je fus chaque fois réintégrée dans mon corps, risquant de causer un dérangement dans mon fonctionnement organique. » (1)
Ainsi, puissance et amour inconditionnel (2) sont indissolublement liés dans l’unité vibratoire universelle.
(1) Jeanne Guesné « Le grand passage » Editions J’ai lu (page 40)
(2) Alors que le français n’a qu’un seul mot pour désigner les différentes sortes d’amour, le grec en a quatre :
– Eros pour l’amour sensuel
– Philia pour l’amour idéal
– Agapé pour l’amour amitié
– Storgé pour l’amour familial
