Rappelons que le futur n’existe pas encore, mais qu’il existe des programmations qui ont des probabilités plus ou moins fortes de réalisation.
Celles-ci seraient enregistrées dans une sorte de banque de données que la tradition védique-hindouiste nomme l’Akasha.
Ce concept commence à être étudié par la science occidentale, en particulier par le Dr Ervin Laszlo dans son livre « Science and the Akashic Field ».
Cette banque de données ne serait accessible qu’en état de perception extrasensorielle (PES), une faculté naturelle de notre conscience synthétique.
Les modes d’accès aux programmations peuvent être classés en plusieurs catégories :
1 – Perceptions conscientes volontaires réalistes ou symboliques en état de veille.
2 – Perceptions conscientes spontanées intuitives ou télépathiques en état de veille.
3 – Perceptions proprioceptives spontanées directement ressenties.
4 – Perceptions proprioceptives suscitées, non ressenties et mises en évidence par des capteurs.
5 – Perceptions conscientes suscitées en binôme opérateur-sujet psi.
6 – Perceptions en état de sommeil ou rêve prémonitoire.
Pour l’accès aux programmations, seuls les modes de perception contrôlables tels que les 4 et 5 nous intéressent.
Perceptions proprioceptives suscitées, non ressenties et mises en évidence par des capteurs
Selon le Dr Andrew Newberg, notre cerveau reçoit environ 400 milliards de bits d’information à la seconde tandis que notre conscient n’en percevrait que 2000, soit un deux-cent millionième.
La faible proportion des informations franchisant la barrière inconscient-conscient, s’explique par une insuffisante énergie.
Le passage de l’inconscient au conscient est un phénomène de tout ou rien : si le potentiel d’action ou influx nerveux est suffisant, l’information passe, sinon elle demeure inconsciente.
Toutefois, une information inconsciente n’est pas perdue pour autant. Si elle est assez puissante, elle peut modifier légèrement certaines réactions physiologiques, telles que la pression sanguine ou l’électricité à la surface de la peau, ce qui peut être mis en évidence par des instruments de mesure.
Ainsi, en équipant un sujet d’un pléthysmographe, mesurant l’augmentation du volume sanguin et/ou un capteur d’activité électrodermale, il est possible de mettre en évidence une information négative perçue par l’inconscient.
Deux expériences démontrent cette réalité :
La première est l’expérience du pressentiment réalisée par Dean Radin :
Vidéo expérience prémonition Dean Radin
La seconde expérience est une application de l’Iowa Gambling Task, ici réalisée par le Dr Mathias Brandt.
L’Iowa Gambling Task (IGT) fut élaboré par Antoine Bechara, Antonio Damasio, Hanna Damasio et Steven Anderson, chercheurs à l’université de l’Iowa, pour la recherche sur la cognition et l’émotion.
Vidéo exp du casino
Dans les deux cas, les sujets ont perçu inconsciemment des informations justes qui étaient demeurées ignorées de leur conscient.
Les innovations en matière d’interfaces cerveau-machine permettront d’améliorer ces modes de perception.
Perceptions conscientes suscitées en binôme opérateur-sujet psi
L’activité psychologique de l’immense majorité des gens est dominée par le mental analytique, aussi désigné sous les termes de logiciel du fini, ou plus simplement cerveau gauche, car il est ainsi distribué pour les droitiers qui représentent plus de 90% de la population.
La caractéristique des précognitifs capables de perceptions volontaires en état de veille, est d’être capables de déconnecter eux-mêmes leur mental analytique et entrer dans leur conscience synthétique. Par contre, la plupart des personnes en sont incapables.
Il faut alors organiser un binôme dans lequel le sujet précognitif déconnecte son mental analytique grâce aux suggestions d’un opérateur que l’on pourrait nommer sophrologue ou hypnotiseur.
Le schéma suivant décrit le processus durant lequel le mental analytique de l’opérateur contrôle la conscience synthétique du sujet psi :
Le Dr Milan Ryzl (1928-2011), Dr en physique de l’Université de Prague et chercheur en parapsychologie, pratiquait les perceptions extrasensorielles en binôme.
« Pour juger de l’efficacité de la méthode d’entrainement, on peut se reporter à l’évaluation d’ensemble de tous les sujets entrainés entre le 1er janvier 1950 et le 1er janvier 1965.
Au cours de ces 15 ans, 463 sujets furent examinés (220 hommes et 243 femmes). Sous hypnose, 57 d’entre eux (21 hommes et 36 femmes) manifestèrent des dons d’ESP d’un degré comparable en gros à ceux de J.K et de P.S dont les cas vont suivre. »
Ce chiffre représente 12% de l’ensemble des sujets testés.
Milan Ryzl ajoute une observation de grande importance à propos des meilleurs sujets :
« Ce n’est pas tant la qualité exceptionnelle de leur ESP que leur disponibilité prolongée à nos expériences, qui fit de J.K. et de P.S. des sujets privilégiés. » *
Cela signifie que, comme toute capacité, celle-ci se développe avec l’entrainement.
Logiciels de pensée et perceptions extrasensorielles
Rappelons que nos deux esprits peuvent être comparés à des logiciels, car chacun possède des caractéristiques et capacités particulières résumées dans le schéma suivant :
L’une des grandes différences entre les logiciels de l’informatique et ceux de l’esprit, est qu’avec les premiers, le passage d’un logiciel à l’autre se fait volontairement et consciemment, alors que le passage d’un logiciel de pensée à l’autre se fait, ordinairement, involontairement et inconsciemment.
L’accès aux programmations impliquant d’être en état de perception extrasensorielle, c’est donc le logiciel de conscience synthétique qui doit être activé. Celui-ci étant caractérisé par la non-dualité et l’altruisme, toute pensée dualiste, égoïste provoquera immédiatement la déconnexion de la conscience synthétique, la régression dans le mental analytique et donc l’impossibilité d’accès aux programmations.
- Dr Milan Ryzl « Hypnotisme et ESP » Editions Québec/Amérique (pages 15-16)
